Dans l’entrelacs des aspirations et reconversions professionnelles, j’ai troqué les politiques économiques pour devenir maraîcher, chef de culture dans un Jardin de Cocagne.
La photographie est pour moi un passe-temps dans lequel, avec la modestie de l’amateur, j’essaie de transformer en opportunité de découverte, en exercice esthétique, en archive anonyme d’une époque.
Transportant en héritage mes lointaines études en sciences humaines, je concentre le plus souvent mon regard et mon objectif vers les personnes et l’esprit du temps qu’elles peuvent témoigner.
A défaut d’être sociologiques et objectifs, du mieux que je le peux dans les situations, j’essaie que mes clichés composent d’une part avec la sincérité de ce qui est et, d’autre part, une esthétique minimale que l’on peut attendre d’un tel médium.
Happé, comme beaucoup il me semble, dans des dynamiques quotidiennes qui peuvent un peu trop capter ou détourner notre attention ; le temps d’un week-end ou d’un autre, je mets autant que je prends la lumière de ces personnes, leurs manières qui résonnent dans des bannières qui questionnent.
Habitant et travaillant à Romilly-sur-Seine, mes photos sont aujourd’hui prises dans les environs.
Quelques autres sont issues de sauts de touriste ou de mobilités professionnelles.